Le linceul de Turin

Une théorie de plus pour une énigme

Cette page s'inspire des travaux de l'écrivain anglais Robert Lomas. Depuis le moyen-âge, le linceul de Turin étonne par une image difficilement visible. Elle représente un corps portant les mêmes plaies que celles indiquées par les évangiles pour le supplice de Jésus. Lorsque le linceul fut photographié, l'image révélée sur le négatif était beaucoup plus précise.
Je vous donne quelques informations et vous laisse juge...

A. Que savons-nous du linceul ?

Deux sites (parmi d'autres), l'un en français et l'autre en anglais (plus complet) et un autre site en français (moins catholique mais pas orthodoxe non plus !)

En résumé :

  1. La toile ne peut être antérieure à 1260 (datation au carbone 14)
  2. On dispose de documents sur l'histoire du linceul à partir de 1351.
  3. L'Église ne considère pas le linceul comme une véritable relique (voir l'avis de Jean-Paul II
  4. Le linceul comporte des pollens originaires de Palestine, de France et de toute la partie nord de la Méditerranée.
  5. Les plaies sont exactement les mêmes que celles rapportées par les évangiles.
  6. Lors du supplice, le sang et la sueur pleins de toxines pourraient avoir imprimé le linceul. Bien sûr, personne n'a jamais refait l'expérience mais la chimie du corps humain est assez connue.

 

B. La théorie de Robert Lomas

La toile du linceul aurait été tissée en Palestine et rapportée en France par des croisés. Le linceul a été montré d'abord à Chambéry avant d'être déplacé à Turin.  Ces deux villes appartenaient au royaume de Savoie.

Un homme aurait été supplicié de la même manière que Jésus. Cet homme aurait été considéré comme un hérétique. L'Inquisition l'aurait torturé pour obtenir des renseignements ou une abjuration. Cela permet d'éclaircir deux des points précédemment cités :

  • L'Eglise ne reconnaît pas au linceul le statut de relique car elle en connaît la provenance.
  • Les plaies sont une reconstitution parfaite car les bourreaux disposaient des textes.

L'hérétique aurait été suffisamment important pour justifier ce traitement spécial. Enfin, s'il est resté peu de temps en croix, il n'est pas impossible que l'homme ait survécu. Enfin, proche de la mort, exsudant des toxines par tous les pores de sa peau, il aurait été descendu de la croix et enveloppé dans le linceul.

Pour Robert Lomas, cet homme est Jacques de Molay, Grand-Maître des Templiers (arrêté et torturé en 1307 et brûlé en 1314)

 


Pour les physionomistes, voici les deux visages

 

Jacques de Molay
(j'aimerais bien avoir les références de cette image et notamment si l'identification est authentifiée)

Le visage du linceul (négatif photographique)

 

Cette page a été réalisée par Pierre-Olivier Fineltin

Retour aux weberies d'un surfeur solitaire

 

$$pub$$