Ménélas, non content d'être cocu, va le dire à tout le monde. Les autres rois, de vrais potes, vont guerroyer avec Ménélas pendant 10 ans. Ils connaissent quelques difficultés pour larguer les amarres vers Troie. C'est pétole de chez pétole ! Heureusement, Agammemnon, un des chefs, décide de sacrifier sa fille Iphigénie et tout s'arrange.

Le siège de Troie est plutôt actif. Ca bagarre bien. Tous les jours, les dieux prélèvent leur ration de sang et de larmes. D'ailleurs, ils ne se privent d'aller donner un coup de main d'un côté ou d'un autre sans jamais se rencontrer entre eux.

Le plus drôle est la maladresse des héros. En effet, à chaque fois qu'ils visent un adversaire et le ratent, ils en touchent un autre par hasard. Par conséquent, si les Grecs semblent plus habiles en ne ratant leur cible que 5 fois, les Troyens, en manquant 9 fois leur coup, infligent beaucoup plus de pertes.
Le meilleur guerrier est Hector qui manque 4 fois son coup. Mais il faut aussi compter avec Diomède qui réussit à rater alors qu'il le fait exprès !

Plus tard, Achille pleurniche quand on lui pique sa donzelle, c'est décidément une manie dans cette histoire. Mais il pleure encore plus quand on lui tue son ami, Patrocle. Bel exemple de l'amitié virile des chambrées grecques !

Au bout d'un moment, les Grecs en ont ras-le-bol d'assiéger Troie. Ulysse invente alors le stratagème resté célèbre sous le nom de Cheval de Troie. Les Grecs trucident du Troyen à qui mieux-mieux et brûlent la ville. Il faudra attendre le XIXème siècle pour qu'un allemand la retrouve.

Les retours sont difficiles. Agammemnon est assassiné par sa femme ; ça valait le coup d'aller récupérer la gonzesse du copain ! Ulysse fait une croisière paradisiaque pendant 10 ans. Lorsqu'il rentre, il n'a plus qu'à raconter galéjades et fariboles pour éviter que sa femme ne se mette en pétard.